Taques: concepts

Commandes

Les commandes d’une table de cuisson ont évolué depuis les gros boutons à tourner vers des touches sensitives entièrement électroniques. Une variante de ceux-ci sont les touches tactiles avec lesquels ont peut augmenter ou diminuer la puissance. Sur les taques les plus récentes, on peut même trouver des commandes digitales. La température peut est régler de manière très précise et, après la cuisson, la température de la taque est indiquée, ce qui améliore la sécurité.

Traditionnellement, les commandes de la table de cuisson sont placées sur le panneau de façade du meuble ou du tiroir situé sous l’appareil. Dans certains cas, elles peuvent même être placées sur le bord de la hotte ou sur le mur derrière la taque. A l’époque, il n’était pas encore question d’indications sur la chaleur résiduelle (un voyant lumineux signalant que la taque est encore chaude après son utilisation). Cette fonctionnalité, qui se trouve sur presque toutes les taques électriques modernes, contribue à la sécurité de l’utilisateur. Au fil des ans, les commandes se sont rapprochées de la table de cuisson. Elles sont installées sur le côté ou sur l’avant de l’appareil. Il existe aussi des taques avec des commandes sur deux côtés. C’est idéal pour les ilots centraux. Les commandes modernes offrent une plus grande variation de puissance et indique à chaque moment si la taque est encore chaude. Le stop and go éteint la zone automatiquement lorsque vous ne pouvez pas faire attention au feu, ce qui sécurise encore un peu plus la table de cuisson.

Pour être certain d’avoir des commandes fonctionnelles, celles-ci doivent offrir une bonne prise en main et être faciles à utiliser. Les boutons Touch doivent être suffisamment gros et ne doivent naturellement pas être trop proches l’un de l’autre. Les touches ne devraient pas être trop proches du feu pour assurer une sécurité maximale. A l’inverse de ce qu’il y avait dans le temps, il existe aujourd’hui une large gamme de concepts de commandes offrant une régulation de la puissance. Il existe aussi également des positions avec différentes fonctions. Pour la fonction « bain-marie », la poêle est chauffée à environ 37°. Cette basse température est idéale pour faire fondre du chocolat, faire monter des plats à base de farine ou chauffer les biberons. La fonction « garder au chaud » est prévue pour garder les plats cuisinés à température. La table de cuisson est dans ce cas chauffée à environ 70°. La fonction booster permet d’atteindre rapidement la température souhaitée, ce qui est idéal pour saisir la viande ou le poisson ou pour faire bouillir de l’eau.

Le bouton à tourner classique 

On les retrouve encore dans des tables de cuisson plus simple et moins chères. En tournant le bouton, on choisit la température de cuisson. La résistance est couplée directement, ce qui signifie qu’elle s’allume et s’éteint, toujours à pleine puissance, pour atteindre la température désirée. Plus la position choisie est haute, plus la résistance restera allumée longtemps et elle s’éteindra moins souvent. Si le bouton est tourné au maximum, alors la résistance ne s’éteindra tout simplement pas. Seul le thermostat de sécurité va couper la résistance à une température située entre 600° et 650°C, selon le type de verre vitrocéramique. Certains boutons à tourner, un rien plus sophistiqués, sont équipés de ce que l’on appelle un cuiseur automatique. Cette technologie est décrite ci-dessous. Le bouton est fiable mais reste une commande moins précise qui en plus ne facilite pas le nettoyage de la taque de cuisson (lorsque les boutons sont placés sur la taque).

Les touches sensitives 

Dans le cas des touches sensitives classiques, les détecteurs se situent sous le verre vitrocéramique. Une zone où les commandes vont prendre place est dessinée sur le verre. Il existe différentes sortes de capteurs qui peuvent tous être catalogués dans la catégorie des touches sensitives. Le premier est la commande infrarouge qui réagit à la chaleur du doigt lorsqu’on le pose sur le détecteur. Le second est le capteur capacitif qui utilise la capacité électrique du doigt. Cette technologie semble plus fiable que celle du capteur infrarouge. Dans les deux cas, il n’est pas nécessaire de pousser sur le détecteur mais il faut simplement poser le doigt sur le verre. En fonction du réglage, la régulation génère un signal sonore. Dans la plupart des cas, un capteur + et – est placé pour pouvoir régler la puissance. En plus du signal sonore, il y a un petit écran affichant la puissance choisie. Ces commandes intègrent souvent un grand nombre de gradation de la puissance, permettant ainsi un réglage assez fin. Ici aussi la résistance ou la zone à induction va être couplée directement comme décrit plus haut. Avec ces commandes, on retrouve aussi le cuiseur automatique. Les touches sensitives sont des commandes fiables et précises qui sont également très simple à entretenir. Si de l’eau se répand sur les commandes durant la cuisson, la régulation va en général émettre un son et va désactiver les taques pour des raisons de sécurité.

Le slider

Elles sont fort comparables aux touches sensitives. On ne trouve cependant pas ici des capteurs + ou – mais une zone de détection de 0 à max que l’on peut commander sur toute la longueur. Si on pose notre doigt au milieu, alors on choisit directement une puissance moyenne. Ici aussi on reçoit un signal sonore et l’affichage d’information comme feedback. Le nom slider vient du fait que l’on peut aussi glisser (to slide en Anglais) son doigt sur la zone de commande pour changer la puissance. Le fonctionnement de la régulation et la facilité d’entretien sont semblable avec ceux des touches sensitives.

Twist

Cette commande combine les avantages des touches sensitives électroniques avec ceux des boutons à tourner. Certaines personnes ont des difficultés à utiliser les touches à capteur et optent alors pour les boutons à tourner. Mais le nettoyage de l’appareil est alors plus difficile. Le bouton amovible offre une solution : un bouton à tourner magnétique qui est placé sur une zone de la taque prévue à cet effet. Il s’aimante alors à la régulation et la table de cuisson reste entièrement lisse. De par sa forme et sa propriété magnétique, le bouton peut être tourné et être incliné. En inclinant le bouton dans la direction du dessin d’une zone, on choisi la zone que l’on souhaite utiliser. L’écran de cette zone s’allume et, en tournant le bouton, on peut choisir la puissance désirée. La procédure est la même pour chaque zone. Le fonctionnement de la régulation est comparable à celui des autres techniques décrites plus haut. Après la cuisson, on peut facilement retirer le bouton de la taque, ce qui facilite grandement le nettoyage de celle-ci.

Piëzo

Avec ce genre de système, les capteurs de commandes sont intégrés non pas dans le verre vitrocéramique mais dans un profil en aluminium situé à l’avant de la table de cuisson. Ce profil est ininterrompu et lisse, ce qui en facilite le nettoyage. Les capteurs sont dessinés dans l’aluminium. Pour ce genre de commande, il suffit d’une légère pression car, sous le métal se trouve un capteur piézo-électrique. Ce détecteur est composé d’un cristal de quartz qui génère une tension électrique lorsque son extrémité est comprimée. Cette tension donne le signal à la régulation. On reçoit également un feedback acoustique et une information sur la position choisie via l’affichage. L’avantage de ces commandes est qu’elles se distinguent de la zone en vitrocéramique, empêchant ainsi que du liquide se répande dessus en cas de débordement. De plus, le panneau de commande est moins chaud.

Triac

Cette forme de commande est identique aux touches sensitives classiques mais est différente au niveau de la régulation. Dans ce cas, la résistance ne sera plus allumer à pleine puissance et éteinte ; un circuit électronique va veiller à ce que la résistance reste allumée mais à une puissance adaptée. Cette technologie s’appelle triac. L’avantage de celle-ci est qu’elle permet d’éviter les pics de température. La chaleur est ajoutée de manière beaucoup plus régulière ce qui a pour avantage un réglage plus aisé de la zone. Celle-ci va moins vite bruler les aliments ou faire déborder l’eau et la table de cuisson sera moins énergivore.

Le cuiseur automatique

Durant la cuisson, on met régulièrement la zone de cuisson sur la puissance maximale pour atteindre la température souhaitée dans un laps de temps le plus court possible. Par la suite, on diminue la puissance pour éviter de bruler les aliments. Ce processus peut être programmé pour être automatiquement et ainsi éviter de devoir baisser soi-même la puissance. C’est pourquoi on active d’abord le cuiseur automatique et on programme ensuite directement le niveau de température voulu. La zone de cuisson va d’abord se mettre à la puissance maximale avant de revenir automatiquement à la position programmée. Le temps durant lequel la puissance maximale est maintenue dépend de la température de cuisson qui a été programmée. Un avantage de cette technologie est qu’elle permet d’éviter de bruler les aliments ou de faire déborder l’eau. On n’oublie ainsi plus de diminuer la puissance par après.

Concepts

• Corps de chauffe duo
• Dans les plaques de cuisson modernes, il est possible d’allumer et d’éteindre indépendamment l’anneau extérieur des grandes zones de cuisson. Cela permet de cuisiner avec des petites poêles sur des grandes zones sans gaspiller trop d’énergie.
• Speedring
• Les zones speedring peuvent être chauffées au rouge en seulement 7 secondes. Les zones highlight sont tout d même plus performantes et sont à température en 4 secondes.
• Verre Hightrans
• Cette nouvelle sorte de verre vitrocéramique compose aujourd’hui la plupart des plaques vitrocéramique. Ce verre laisse traverser la chaleur encore plus rapidement, ce qui permet au processus de cuisson de démarrer encore plus rapidement. Une autre conséquence est évidemment un meilleur rendement.
• Fonction booster
• Cette fonction est seulement utilisée dans les plaques à induction. Une zone de cuisson peut temporairement recevoir plus de puissance en utilisant celle des autres zones. Grâce à la vitesse de ce processus, la température désirée est plus vite atteinte.
• Reconnaissance de poêle
• La reconnaissance ou détection de poêle a une double signification. D’une part, cela peut vouloir dire qu’une zone de cuisson détecte si une marmite est posée dessus ou non. Si ce n’est pas le cas, la zone de cuisson ne s’allumera pas. D’autre part, cela peut signifier qu’une zone de cuisson double va détecter la taille de la marmite et automatiquement adapter la taille de la zone de cuisson. Un des systèmes a un aspect sécuritaire, l’autre améliore la flexibilité.
• Résistance highlight
• Cette résistance est composée d’un tapis de résistance qui est placé en spirale dans une forme ronde ou ovale. L’avantage de ce type de résistance est que plus de chaleur est libérée et que cette chaleur atteint plus rapidement la marmite. Les zones de cuisson équipées d’une telle résistance sont donc nettement plus rapides.
• Bruleur pour wok
• C’est une zone de cuisson plus grande avec plusieurs anneaux de flammes. La puissance de ces plaques peut monter jusqu’à 5600 Watts. Un bruleur pour wok est idéal pour cuire rapidement ou pour la cuisine typique au wok. Le bruleur pour wok est en général au centre ou à l’extrême gauche ou droite pour ne pas gêner les autres marmites.
• Les éléments domino
• Ce genre de petites plaques de cuisson est également appelé domino à cause de sa forme qui ressemble aux dominos. Ces éléments existent dans de nombreuses versions : gaz, vitrocéramique à deux ou une zone, induction, wok, grill pierre de lave, contact-grill, cuiseur vapeur, tepan yaki, friteuse … Le version la plus utilisée du domino fait 30 cm de large mais il existe aussi des versions plus grandes. De plus, on peut agrandir une plaque de cuisson grâce à ces éléments complémentaires qui peuvent chacun remplir une fonction différente. On peut même choisir de composer soi-même sa plaque de cuisson à partir de ces petits éléments.
• Touches sensitives
• C’est un nouveau type de commande que l’on retrouve dans bon nombre de plaques vitrocéramiques. La température peut être réglée grâce à des touches électriques où la puissance peut être établie de manière digitale.